Le 28 octobre à partir de 19h se déroulera Reboot 7, une causerie consacrée à l'histoire de l'enregistrement. Sous la houlette de Bastien Gallet, Oliver Lamm, (musicien et journaliste), Matthieu Saladin (universitaire et musicien) et moi-même évoqueront des équipes, dispositifs et lieux qui -du point de vue de ceux qui en parleront- permettent de mieux comprendre ce qu'enregister veut (voulait-voudra- -dire.
La présentation de mon intervention (d'une demi heure) ? Si fait ;
« Le studio des Beatles : (petite) archéologie d'un paradigme qui dure encore » par François Ribac
Vers le milieu des années soixante, un groupe de pop britannique a élaboré avec des techniciens astucieux, des musiciens invités, un producteur et d'innombrables objets techniques une façon spécifique de produire de la musique.
Pour l'essentiel, cette méthode consistait à composer à l'intérieur d'un studio d'enregistrement, dans une temporalité étirée et en considérant les outils techniques comme des alliés. Comme des danseurs observent dans le miroir pendant que les professeurs et/ou les chorégraphes leur indiquent les bons mouvements, l'équipage Beatles a utilisé les magnétophones pour réfléchir à ce que ses divers membres préconisaient et imaginaient. Comme dans la toile L'atelier du Peintre de Courbet, le studio d'enregistrement devint alors l'endroit où l'on mobilise ses souvenirs et ses envies présentes plutôt qu'un notaire chargé (chose de toute façon impossible) de reproduire ce qui a déjà été répété auparavant.
Dans un premier temps, et à partir d'exemples sonore et visuels, je montrerai comment la musique circulait dans les circuits et s'inscrivait sur les bandes d'Abbey Road (le nom du fameux studio et du dernier disque du groupe). Après quoi, je m'intéresserai aux origines culturelles techniques de cette façon de faire, puis enfin à ses (innombrables et épatants) héritiers.
C'est donc à l'auditorium mobile du Palais de Tokyo, 13, avenue du Président Wilson, Paris, le 28 octobre à partir de 19 h.
Accès
Métro Iéna
Bus 32, 42, 63, 72, 80, 82, 92
RER C, Pont de l’Alma
Informations
+33 1 47 23 54 01
La présentation de mon intervention (d'une demi heure) ? Si fait ;
« Le studio des Beatles : (petite) archéologie d'un paradigme qui dure encore » par François Ribac
Vers le milieu des années soixante, un groupe de pop britannique a élaboré avec des techniciens astucieux, des musiciens invités, un producteur et d'innombrables objets techniques une façon spécifique de produire de la musique.
Pour l'essentiel, cette méthode consistait à composer à l'intérieur d'un studio d'enregistrement, dans une temporalité étirée et en considérant les outils techniques comme des alliés. Comme des danseurs observent dans le miroir pendant que les professeurs et/ou les chorégraphes leur indiquent les bons mouvements, l'équipage Beatles a utilisé les magnétophones pour réfléchir à ce que ses divers membres préconisaient et imaginaient. Comme dans la toile L'atelier du Peintre de Courbet, le studio d'enregistrement devint alors l'endroit où l'on mobilise ses souvenirs et ses envies présentes plutôt qu'un notaire chargé (chose de toute façon impossible) de reproduire ce qui a déjà été répété auparavant.
Dans un premier temps, et à partir d'exemples sonore et visuels, je montrerai comment la musique circulait dans les circuits et s'inscrivait sur les bandes d'Abbey Road (le nom du fameux studio et du dernier disque du groupe). Après quoi, je m'intéresserai aux origines culturelles techniques de cette façon de faire, puis enfin à ses (innombrables et épatants) héritiers.
C'est donc à l'auditorium mobile du Palais de Tokyo, 13, avenue du Président Wilson, Paris, le 28 octobre à partir de 19 h.
Accès
Métro Iéna
Bus 32, 42, 63, 72, 80, 82, 92
RER C, Pont de l’Alma
Informations
+33 1 47 23 54 01