lundi, novembre 14, 2016

November? 6th midterm Conference of the European Sociological Association’s in Exeter (UK)


Du 16 et 18 novembre se tient la 6e conférence du réseau ESA (European Sociological Association) dont voici la présentation ;

"The theme of the 6th midterm conference, ‘Emergent Culture’, focuses on the diverse pathways of how emergence, as a theoretical framework and empirical phenomenon, enters into the sociological study of culture. Emergence is a key lens that captures core cultural sociological processes of action, meaning and transformation. As such, emergence is understood in relation to events and materiality; access, skills and technology; clusters and bundles; history, memories and associated social practices. It is in this sense that the Conference casts a wide intellectual net to catch the numerous ways emergence enters and shapes social relations between people, spaces, symbols and objects. The 6th midterm conference is seeking papers on the following sub-themes, yet is open to others beyond the core theme of ‘Emergent Culture’."


J'y présenterai une communication intitulée "How a new culture emerges? The case of The Beatles in the recording studio"

C'est à Exeter en Angleterre et toutes les informations sont ICI

vendredi, octobre 14, 2016

SAVOIRS DE LA MUSIQUE, ÉTUDE DE SCIENCES, RÉSONANCES à Paris le 27 octobre 2016


Je co-organise avec Joëlle Le Marec (un autre lien ICI) une journée intitulée "SAVOIRS DE LA MUSIQUE, ÉTUDE DE SCIENCES, RÉSONANCES le 27 octobre de 9h 30 à 18 h à la Maison de la Recherche à Paris IV Sorbonne  28 rue Serpente, salle 001 métro Saint-Michel. On y entendra des chercheur-es venues d'horizons différents et on y débattra de la relation sciences/ musique. Je reproduis ci-dessous la liste des intervenant-es et la présentation de la journée :

Intervenants :
Emilie DaLage (Université Charles de Gaulle, Lille)
François Debruyne (Université Charles de Gaulle, Lille)
Judith Dehail (CELSA Paris 4 Sorbonne)
Guillaume Heuguet (CELSA Paris 4 Sorbonne)
Joëlle Le Marec (CELSA Paris 4 Sorbonne)
François Ribac (Université de Bourgogne Franche-Comté)
Angelica Rigaudière (Université de Reims Champagne Ardennes)
Olivier Soubeyran (Université de Grenoble)
Basile Zimmerman (Université de Genève)

 Peut-on rapprocher les études de musique et les études de sciences ? Comment les examiner, les
penser, les comparer et même saisir leurs interactions ? Voici quelques-unes des questions que
nous aimerions poser lors de cette journée d'études du 27 octobre 2016.
À priori la relation ne va pas de soi. L'étude de la musique, en particulier de larges pans de la musicologie, peut sembler enclavée et réservée à des spécialistes qui s'efforcent surtout de faire parler la musique “en elle-même”. Une approche souvent confortée par la conviction répandue que seuls les musiciens pourraient comprendre la musique. Évidemment, si la musique n'a de sens que par elle-même il est logique que seul-es ceux et celles qui la connaissent l'analysent. De façon symétrique, le vaste champ interdisciplinaire des études sur les sciences peut également être perçu comme auto centré, principalement attaché à mettre à jour les conditions de production et de diffusion (matérielles et intellectuelles) de la pratique et des savoirs scientifiques et à rendre compte des institutions, pratiques et objets qui y concourent. La dissemblance n'est en fait qu'apparente et les points de convergences sont nombreux.
          En premier lieu, il est intéressant de comparer les théories et les pratiques (externes autant
qu'internes) qui justifient l'enclavement de chacun de ces deux mondes. Par quels processus sociaux les sciences dures (et notamment l'épistémologie) et la musicologie se sont-elles constituées comme des pratiques autonomes, séparées des autres disciplines scientifiques et se sont présentées comme bien trop complexes pour que la société n'y mette son nez ? Dans un même ordre d'idées, comment la musicologie traditionnelle et ses alliés (compositeurs, éditeurs, critiques, enseignants) s'y sont-ils pris pour constituer la musique (classique et contemporaine) comme une chose tout à la fois scientifique et organiquement liée à des phénomènes naturels ? Une sorte de “science dure” se différenciant des autres arts et des sciences humaines. Dans ce processus théorique et matériel de constitution de ses deux champs, il est patent que chacun a ponctuellement croisé l'autre pour se conforter : ainsi la musique a longtemps servi de métaphore et d'outil aux savants et aux philosophes pour décrire l'organisation et les secrets de l'univers. De même, la mathématisation (et même la « pythagorisation ») de la musique, sa technicité, ses langages formalisés, ses liens avec l’ingénierie, en font un objet pour les scientifiques et en particulier pour les disciplines qui cherchent à démontrer la suprématie du cerveau. Cette première problématique, celle de “l'autonomie symétrique”, nous semble être une première piste de travail.
             La deuxième piste qui nous semble fructueuse, celle de la convergence assumée, est à deux
temps. Elle consiste, d'une part, à repérer les dialogues et les croisements théoriques que les approches pluridisciplinaires des musiques et des sciences ont tissé. On sait par exemple que la musique (en tant que pratique sociale) a nourri une théorie des médiations qui s'applique à toutes les démarches de connaissance et que plus généralement ses formes d'organisations sociales peuvent constituer des sortes de modèles pour aborder le monde social, voire le transformer. De même, le caractère sensible, implicite des savoirs de la musique (les modes de transmission des savoirs du corps, de la sociabilité) fait écho à des conceptions du savoir proprement culturelles, très éloignées d'une norme (ou d'une esthétique) de la scientificité « dure » et proches des préoccupations d'une anthropologie des savoirs ordinaires.
     D'autre part, et à l'inverse, l'observation et l'histoire des objets, des espaces, et les procédures par
lesquelles les savoirs scientifiques et médicaux sont (et ont été) produits peut contribuer à l'étude de la
musique où justement les objets -qu'il s'agisse de production ou de consommation- sont si importants et si âprement débattus. Dans une telle approche, un laboratoire ou une association de patients peuvent contribuer à mieux comprendre un studio d'enregistrement ou le Peer to Peer. Plus généralement, il est certain que les processus de rationalisation des pratiques et d'industrialisation des modes de production ont bien affecté la musique et la science et que ces manières questionnent tout à la fois ce qui relève de la critique et de la compréhension de ces phénomènes.
      Enfin, cette journée d’étude est elle-même issue d'un ensemble de dialogues et d'échanges entre
des chercheur-es qui, d'un côté, s'intéressent aux pratiques musicales contemporaines ou anciennes, et de l'autre côté, sont préoccupés par les modes de production des savoirs scientifiques. Ces échanges sont fourmillants d'échos, de résonances, de ressemblances souvent plus ressenties que formalisées, et sur lesquelles nous souhaitons nous arrêter et réfléchir collectivement. Ces discussions portent sur les
tournures de recherche, les façons d'étudier des pratiques avec lesquelles on a par ailleurs des liens non académiques (en praticien, amateur, acteur critique ou militant, etc.), une inquiétude heuristique nourrie par l'impossibilité de stabiliser une position d'extériorité politique ou culturelle par rapport à nos objets, une passion pour des démarches de recherche élaborées dans l'oscillation permanente entre ce que nous font les relations intimes que nous avons avec nos objets (des pratiques, les sociabilités) et le goût partagé pour l'approche analytique, qui est sans cesse à retravailler collectivement. Dans les deux cas, l'impossibilité de dissocier les enjeux proprement scientifiques des enjeux culturels ou politiques, n'ont paspour conséquence un affaiblissement du projet de recherche, bien au contraire, et c'est là certainement une des énigmes dont nous partageons le trouble, et le bénéfice.

Le PRIX DE LA MUSIQUE : Journée d'études le 18 octobre 2016 à Evry


Le 18 octobre 2016 à partir de 9 h à l'Université d'Evry/Val d' Essonne, je participerai à une journée d'études intitulée Le PRIX DE LA MUSIQUE.
Ma communication s'intitule "Amateurs et professionnels, gratuité et profits aux premiers temps du Web 2.0 : l’exemple de la blogosphère musicale " et s'appuie sur la recherche de terrain que j'ai menée sur la blogosphère musicale en 2008/210 pour le programme de recherches Culture et Territoires en Ile de France.

 La journée est organisée par Étienne Jardin et Fanny Gribenski membres de la rédaction de la revue Transpositions.

Le programme et les infos pratiques se trouvent ICI

jeudi, septembre 15, 2016

"Musique et attachements. Lieux, scènes et territoires musicaux" à Bordeaux le 16 septembre 2016


Ma prochaine intervention se déroulera à Bordeaux à l'occasion d'un colloque intitulé "Musique et attachements, Lieux, scènes et territoires musicaux". Organisé par Yves Raibaud et Nicolas Canova, tous deux géographes, ce colloque plurisdisciplinaire abordera la question du rapport entre territoire et musique et s'intéressera aux rapports du "local" et du global". J'y présenterai ma première enquête (de 2005/2007) "La circulation et l'usage des supports enregistrés dans les musiques populaires" qui justement s'intéresse à la façon dont la musique (enregistrée) venue d'ailleurs nous aide à devenir nous mêmes et à rencontrer (ceux et celles qui vont devenir) des proches.

L'occasion également de relire des lives consacrés à ce sujet ;  Comment la musique vient aux territoires Coordonné par Yves Raibaud, La petite musique des territoires coordonné par Nicolas Canova, Philippe Bourdeau et Olivier Soubeyran ou encore (et parmi bien d'autres) Music and Urban Geography du regretté Adam Krims.

Le colloque se déroule toute la journée du 16 septembre 2016, dès 8h 30, à la Maison des Suds à Pessac (33607) et le programme est ICI


vendredi, juillet 15, 2016

Prochaine intervention au Festival d'Avignon le 16 juillet 2016



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    À l'invitation de Mathieu Feryn et de Frédéric Gimelo-Mesplonb, respectivement doctorant et professeur à l'Université d'Avignon, j'interviens le 16 juillet 2016 à 19 h à l'espace professionnel de l'AJMi dans le cadre de Têtes de Jazz  
  • Nous y parlerons de jazz et de migrations !

jeudi, mai 19, 2016

En mai 2016 : Paris et Edinburgh


Le 21 mai 2016, à 15 h 30, j'interviens lors de la table ronde "faire collectif" organisée par les CMR (Centres Musicaux Ruraux) à Paris.
On y parlera des différentes incarnations du collectif en musique.
Voici le résumé de mon intervention :
"François Ribac étudie en profondeur les modes d'apprentissage et de partage des savoirs que l'on trouve dans les musiques et les cultures populaires. Après un bref rappel historique, intégrant son analyse dans un contexte particulier, le défi sera de savoir qu'est-ce que la numérisation de la musique et l'essor du web ont eu comme conséquences dans les modes de production et de diffusion des artistes. Au-delà de ces observations, l'enjeu sera avant tout de mieux connaître les nouveaux modes de communication entre musiciens, dans leurs projets de créations"

Le programme est ICI

Les infos pratiques ? La table ronde est ouverte au public et se déroule donc le 21 mai à 15 h 30 à l'Auberge de Jeunesse Yves Robert Paris Pajol (Paris 18e).

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Du 25 au 27 mai je serai à Edinburgh à l'occasion du second colloque international consacré au rock progressif. J'y présenterai le film de Sally Potter Gold Diggers oû l'on peut entendre la musique de la regrettée Lindsay Cooper.

vendredi, avril 01, 2016

Avril (2016) sur un fil : Chateauroux, Dijon et Dijon


1 ROCK ET CINÉMA le 2 avril 2016, 20 h 45, à Chateauroux
À l'invitation du Festival Retours Vers le Futur, je présente au cinéma l'Apollo samedi 2 avril à 20 h 45 Phantom of de Paradise (1973) le film de Brian (Brain ?) de Palma. Invisible dans les salles depuis des années, le film est présenté en version numérique. J'ai écrit il y a quelques années un article sur la question de la captation dans ce film puis dans un chapitre de mon livre l'Avaleur de Rock (2004). 

Le programme du festival ? Cliquez
L'article est ICI
La présentation du livre (et le premier chapitre en accès libre) est

2 SÉMINAIRE DE L'ÉQUIPE de RECHERCHE MANAGEMENT CULTUREL (MECIC) 
Le 7 avril 2016 à 11 h à l'ESC de Dijon
À l'invitation de Christine Sinapi, je présenterai mes recherches lors du séminaire de l'équipe de recherche Management Culturel (MECIC) de l'École Supérieure de Commerce. J'y parlerai notamment de la musique et des arts de la scène à l'âge de l'anthropocène.
Si vous voulez y assister écrivez moi ICI 

3 CONFÉRENCE SUR LE  KRAUTROCK au Consortium de Dijon, le 12 avril 2016 à 19 h 
L'association Why Note,  dédiée aux musiques improvisées et contemporaines à Dijon, m'a proposé de parler du Krautrock. Je leur ai répondu que je ne savais pas si ça existait. C'est donc ce que l'on verra (en sons et en images)... L'entrée est libre.

 Le  texte de présentation de la conférence est
 Les infos pour se rendre au Consortium

samedi, février 27, 2016

Prochaine intervention : séminaire Histoire du Spectateur le 3 mars 2016 à Paris


À l'invitation d'Isabelle Moindrot, dont je recommande au passage l'ouvrage L'altérité en Spectacle 1789-1918 codirigé avec Nathalie Coutelet, je présente mes recherches le 3 mars 2016 à 17 h dans le cadre du séminaire "Histoire du Spectateur, 19e-21e siècles", séminaire organisé par l'axe "Histoire" de l'Équipe d'accueil "Scènes du monde, création, savoirs critiques" (Université Paris 8). 

Le séminaire se déroule dans les locaux de la Société d'Histoire du Théâtre, 71 rue de Richelieu, Paris 2e, le 3 mars à 17 h et l'entrée est libre.

Mon intervention s'intitule "Les feux du rock, du studio à la scène" et en voici le résumé :

"Depuis plusieurs années, je m'intéresse à la dissémination de la culture scientifique dans l'espace public depuis les débuts de ce qu’on appelle la Révolution Scientifique. Je trace le développement des spectacles scientifiques en Angleterre et en Europe continentale, observe la pénétration des techniques issues de la Révolution Scientifique dans le théâtre d'autre part, et porte enfin mon analyse sur le développement des laboratoires de recherche dans l'industrie électrique du 20e siècle, dans les firmes d'Edison et de Bell.
À partir de ces trois éléments et d'une analyse des formes spécifiques de coopération que l'on trouve dans les laboratoires britanniques et les institutions politiques anglaises et américaines, j'émets l'hypothèse que l'on peut faire un lien entre ces traditions techniques, intellectuelles et culturelles et la naissance du rock vers 1950. Les formes d'organisation du rock (les groupes), de production en studio (rôle des producteurs et des artifices électriques) et la physionomie des performances sont en effet les héritiers de cette culture anglo-américaine du feedback et en particulier de la déclinaison publique et “ingénieriale” de la doctrine newtonienne.
Je m'efforce ainsi de montrer que les dispositifs et les compétences techniques des studios (par ex. les consoles de mixage ou les ingénieurs du son) et les outils de reproduction sonore dédiés à la sphère domestique (les platines disque) n'ont pas cessé d'être transposés dans la sphère publique par des amateurs. Une analyse qui permet de mieux comprendre l'arrivée du hip hop et de la techno. Au final, il s'agit de montrer une généalogie culturelle allant de Robert Boyle (physicien et chimiste du 17e siècle)  aux Beatles, où la sphère amateur agit comme un acteur essentiel et reconfigure sans cesse le "privé" et le "public". "
Deux articles, accessibles en ligne, documentent cette réflexion que je mène depuis plusieurs années :


From the Scientific Revolution to Popular Music. A sociological approach to the origins of recording technology, in Journal of Art Record reproduction, janvier 2007, p.1-30.

jeudi, février 04, 2016

Prochaine intervention : Musicora le 5 février 2016


Dans le cadre du salon Musicora, la FNEIJMA (La Fédération nationale des écoles d'influence jazz et des musiques actuelles) organise une série de débats intitulés " Perspectives numériques, nouveaux instruments, nouveaux musiciens, nouvelles pédagogies". 
Je participe à l'un d'entre eux qui s'intitule "Nouveaux auteurs, nouveaux producteurs, nouvelles diffusions, état des lieux, perspectives, interrogations" le 5 février à 11 h 30 à  l'Espace Boris Vian, Grande Halle de la Villette (Paris)

Le programme complet est ICI
Infos pratiques

lundi, janvier 18, 2016

Prochaine intervention : les BIS à Nantes




Je participe à un débat sur le jazz dans les cadre des BIS (Biennales Internationales du Spectacle) à Nantes le 21 janvier 2016 à 10 h 30.  Cette discussion est organisée par le cluster Le Jazz est là. En voici la présentation.

Le jazz, influences, identité, esthétiques
Après un siècle de « Jazz », de métissage et de croisements, la plus populaire des musiques a fortement changé de place dans le tissu social, tout en connaissant des mouvements artistiques significatifs. À l’aide d’extraits musicaux, les intervenants échangeront avec la salle sur les évolutions de ce courant musical en questionnant les représentations qui y sont liées.

Rencontre animée par Cyrille Gohaud, directeur du Pannonica/Nantes Jazz Action, Fedelima, avec David Chevallier, musicien - Cie Le SonArt ; Bénédicte Froidure, directrice de File 7 (Smac de Magny le Hongre) ; Philippe Méziat, journaliste pour Jazz Magazine ; François Ribac, compositeur et sociologue (Cimeos / Université de Bourgogne)

C'est donc le 21 janvier à 10 h 30 dans le cadre des BIS, cité des Congrès, salle 200
Toutes les infos pratiques et le programme sont ICI