1 Je vais être confronté à ce que les sociologues Boltanski et Thévenot appellent une épreuve : "une situation qui se tient, où se trouvent agencés des êtres d'un même monde dans des relations naturelles compatibles avec leurs états de grandeur, fait naturellement la démonstration de sa justesse" (De la justification page 168 Gallimard Paris 1991).
En bref, je soutiens ma thèse le 11 juin à l'Université de Metz et je ne suis pas absolument certain que la démonstration se fera "naturellement" ! En voici le titre, le résumé et les protagonistes (entendez par là le jury). L'entrée est libre et on (notez que j'emploie un ton impersonnel très scientifique) offre un verre à la fin.
"feedback ! Pour une généalogie des musiques populaires"
Le 11 juin 2008 à 14h 30 à l'Université Paul Verlaine de Metz dans la salle du conseil (D206) située dans le bâtiment des Sciences Humaines et des Arts (SHA). Un pot vous sera également offert vers 18h salle Germaine Tillion (D114)
Thèse dirigée par Jean-Marc Leveratto (professeur de sociologie à l'Université de Metz, 2L2S-ERASE), co-encadrée par Simon Frith (professeur de sociologie à l'Université d'Edinburgh) et discutée par Antoine Hennion (professeur de sociologie à l’École des Mines), Denis Laborde (chargé de recherche (HDR)au CNRS) et Christian Licoppe (professeur de sociologie des technologies d'information et de communication à Telecom Paristech)
Résumé
Cette thèse s’intéresse aux usages des technologies domestiques et professionnelles d’enregistrement dans la musique populaire. Le propos est de montrer que ces techniques jouent un rôle essentiel à tous les moments de l’existence (plaisir musical, sociabilité, apprentissage d’un genre musical, composition) et que leurs usages n’ont cessé d’être réinventés par des amateurs. À partir de là, l’observation de différentes déclinaisons du recording met en évidence que ces pratiques ont en commun un usage du feedback, principe que l’on retrouve tant dans la technologie que dans les échanges interpersonnels (et notamment les performances publiques). Enfin, on propose l’idée que ce type d’organisation des choses et des êtres s’inscrit dans une généalogie technologique, intellectuelle et politique qui prend sa source dans la déclinaison Britannique de la Révolution Scientifique. Cette recherche est étayée par une enquête de terrain menée en Ile de France de 2005 et 2007, la mobilisation de travaux issus de l’histoire et de la sociologie des sciences, de disciplines qui s’intéressent au corps, de répertoires musicaux et de cartes de réseaux réalisées avec le logiciel RéseauLu d’Andreï Mogoutov.
2 L'IRMA m'a proposé de (me) fabriquer une page personnelle où il serait possible de consulter et télécharger mes textes, articles et le premier chapitre de mon bouquin 'l'avaleur de rock". Aide précieuse de Floriane Lotton qui a réalisé la page. C'est donc ici
En bref, je soutiens ma thèse le 11 juin à l'Université de Metz et je ne suis pas absolument certain que la démonstration se fera "naturellement" ! En voici le titre, le résumé et les protagonistes (entendez par là le jury). L'entrée est libre et on (notez que j'emploie un ton impersonnel très scientifique) offre un verre à la fin.
"feedback ! Pour une généalogie des musiques populaires"
Le 11 juin 2008 à 14h 30 à l'Université Paul Verlaine de Metz dans la salle du conseil (D206) située dans le bâtiment des Sciences Humaines et des Arts (SHA). Un pot vous sera également offert vers 18h salle Germaine Tillion (D114)
Thèse dirigée par Jean-Marc Leveratto (professeur de sociologie à l'Université de Metz, 2L2S-ERASE), co-encadrée par Simon Frith (professeur de sociologie à l'Université d'Edinburgh) et discutée par Antoine Hennion (professeur de sociologie à l’École des Mines), Denis Laborde (chargé de recherche (HDR)au CNRS) et Christian Licoppe (professeur de sociologie des technologies d'information et de communication à Telecom Paristech)
Résumé
Cette thèse s’intéresse aux usages des technologies domestiques et professionnelles d’enregistrement dans la musique populaire. Le propos est de montrer que ces techniques jouent un rôle essentiel à tous les moments de l’existence (plaisir musical, sociabilité, apprentissage d’un genre musical, composition) et que leurs usages n’ont cessé d’être réinventés par des amateurs. À partir de là, l’observation de différentes déclinaisons du recording met en évidence que ces pratiques ont en commun un usage du feedback, principe que l’on retrouve tant dans la technologie que dans les échanges interpersonnels (et notamment les performances publiques). Enfin, on propose l’idée que ce type d’organisation des choses et des êtres s’inscrit dans une généalogie technologique, intellectuelle et politique qui prend sa source dans la déclinaison Britannique de la Révolution Scientifique. Cette recherche est étayée par une enquête de terrain menée en Ile de France de 2005 et 2007, la mobilisation de travaux issus de l’histoire et de la sociologie des sciences, de disciplines qui s’intéressent au corps, de répertoires musicaux et de cartes de réseaux réalisées avec le logiciel RéseauLu d’Andreï Mogoutov.
2 L'IRMA m'a proposé de (me) fabriquer une page personnelle où il serait possible de consulter et télécharger mes textes, articles et le premier chapitre de mon bouquin 'l'avaleur de rock". Aide précieuse de Floriane Lotton qui a réalisé la page. C'est donc ici
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